Dr. Marie-Eve Borris

J’ai grandi sur une ferme laitière à Vankleek Hill. Je ne me souviens plus très bien si j’ai décidé de devenir vétérinaire après avoir vu le film Docteur Dolittle ou parce que je voulais guérir tous les chats malades, avec leurs petits yeux collés, qui vivaient sur notre ferme familiale. Mais aujourd’hui, je sais que j’adore ce que je fais. Et je me sens privilégiée de faire partie de l’industrie laitière et de travailler avec des producteurs laitiers qui ont le bien-être de leurs animaux à coeur.

J’ai obtenu mon diplôme de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal à Saint-Hyacinthe en 2015. Je tenais néanmoins à parfaire mes connaissances et j’ai été accepté pour l’internat de perfectionnement en médecine bovine. J’ai passé un tiers de mon temps au Centre hospitalier universitaire vétérinaire (CHUV) pour grands animaux, et le reste de l’année avec l’équipe de la clinique ambulatoire de l’université. Durant mon internat, j’ai mené à terme un projet portant sur les lésions pulmonaires de 150 veaux grâce à une technique échographique permettant de visualiser leurs poumons. Je l’intègre toujours dans l'exercice de ma profession lorsque la situation s’y prête. J’apprécie tout autant d’utiliser l’échographie pour les diagnostics complémentaires, au-delà de ceux touchant la reproduction.

J’ai rejoint l’équipe de Vankleek Hill Veterinary Services dès la fin de mon internat, en juin 2016. C’était réellement un rêve d’enfance de travailler au VKHVS: je me souviens encore des visites de Dr MacLeod, Dr Collard et Dr Smith à notre ferme familiale. Depuis que je suis vétérinaire, mes intérêts professionnels incluent la médecine touchant la santé du troupeau, les cas complexes en médecine bovine et les petits ruminants.

Au-delà de la médecine vétérinaire, j’aime passer du temps au grand air avec ma famille, aller au théâtre, voir des comédies musicales et des spectacles d’humour. J’ai fait beaucoup d’improvisation au secondaire et j’ai bien l’intention de renouer avec mon côté artistique qui ne demande qu’à refaire surface. J’aime voir ma fille Aurélie découvrir la vie et je me rends compte peu à peu qu’elle parle déjà autant que moi. J’aime le jeu: les jeux de mots, les jeux-questionnaires ou les devinettes, mais ne me demandez pas de jouer aux cartes. J’aime les vaches qui ont des taches inusitées: ça me fait toujours sourire. Il n’y a rien qui peut égayer ma journée autant que de percer un abcès mature rempli de fibrine. Je pense que ça m’emballe autant que d’aller chez Chocolats Favoris pour une crème glacée molle! (Et ça, ce n’est pas rien: je ne dis jamais non à de la crème glacée!)